En cette période relativement heureuse de déclarations fiscales, l’on se pose souvent la question suivante : comment vais-je pouvoir alléger ma « facture fiscale » ?
L’idée basique que je vous suggère avant d’aborder le thème en soi est la suivante : entourez-vous de professionnels qui soient susceptibles d’être à même de vous accompagner dans la réalisation de votre déclaration d’impôt.
En effet, en fonction de la complexité de votre situation patrimoniale, il conviendra de faire appel aux services d’un fiduciaire, d’un expert fiscaliste, d’un conseiller financier (ou bien des trois à la fois) afin d’analyser au mieux votre cas.
Ces différents corps de métier sont tous complémentaires, et c’est lorsqu’ils sont sollicités ensemble, que les réelles plus-values sont apportées.
L’objectif de ce bref article, n’est pas de graver dans le marbre une liste exhaustive des optimisations fiscales à réaliser. Le but est de citer celles d’entre-elles qui sont le plus facilement accessibles.
En fin de compte, il en ira principalement de la créativité du professionnel qui vous accompagnera, dans le respect de la loi, bien évidemment.
Voici 6 pistes accessibles pour réduire votre facture d'impôts :
Effectuer une déclaration correcte et exhaustive de nos frais professionnels, en fonction de notre statut (salarié ou indépendant) : combien d’entre-nous auront-ils oublié ou négligé cet aspect lors de la précédente déclaration ? Malgré le fait que je sois au bénéfice d’un permis B, quelles sont les solutions qui s’offrent à moi?
Le pilier 3A : il s’agit là d’un sujet souvent clivant, avec le fameux débat entre l’assurance et le bancaire… saviez-vous qu’ils peuvent être parfaitement complémentaires ?
La solution en assurance connaît un certain développement ces derniers temps, avec notamment la mise sur pied de solutions investies, avec des garanties amoindries voire supprimées. A cette panoplie de solutions s’ajoutent les produits qui donnent une certaine flexibilité à l’heure de choisir le degré de garantie de notre placement.
Soit… malgré tous ces éléments, mes risques invalidité et décès, sont-ils judicieusement couverts ?
Saviez-vous également que le pilier 3A bancaire prévoit aussi des solutions investies ? L’exigence minimale que nous devrions avoir vis-à-vis des solutions qui nous sont proposées devrait être la suivante : que le rendement net de frais du placement proposé soit au moins égal ou supérieur à l’inflation.
Puis, en matière de concepts inhabituels, mais aucunement dénués de sens : Qui d’entre-nous s’est-il déjà vu suggérer la combinaison d’une assurance de risque avec un complément en 3A bancaire ?
Les rachats LPP : combien d’entre-nous se voient-ils conseiller cette option qui ne rapporte aucune commission à celui qui en parle ? Loin de moi l’idée d’être querelleur…
Un rachat LPP sera toujours une excellente piste à explorer, pour autant que nous gardions à l’esprit certains principes élémentaires avant de nous lancer:
Veillez à établir un budget détaillé et à prévoir un plan de rachats LPP, pour autant qu’ils soient possibles. En effet, il ne sert à rien de s’aventurer dans cette entreprise si nos liquidités sont insuffisantes (aussi bien avant, qu’après ces rachats).
Soyez conscient que la plupart des plans LPP ne rémunèrent les avoirs qu’au taux minimal légal (1% en 2020). Le taux de rémunération sur la partie surobligatoire, pour autant que vous disposiez de cette prestation dans votre plan de prévoyance, variera en fonction de votre caisse de pension.
Est-il judicieux d’immobiliser des liquidités à très long terme (plus de 15 à 20 ans) alors que la rémunération sera faible ? A l’instar du raisonnement pour le 3A bancaire : pensez à l’inflation !
Renseignez-vous sur « l’état de santé » de votre caisse de pension :
Quel est son taux de couverture ?
Vais-je prendre le risque d'injecter mon argent dans une caisse de pension qui est en pleine mesure d'assainissement ?
Q'en est-il du basculement sournois de la LPP, d'un système de capitalisation vers un système de répartition comme le premier pilier ?
Rénovations d’un bien immobilier : suis-je au clair avec cette thématique ?
Premièrement, soyons conscient des spécificités cantonales, qui peuvent fortement varier d’un endroit à un autre.
Suis-je disposé à faire appel à un professionnel qui pourra m’assister et m’éclairer en la matière ?
Deuxièmement, assurez-vous de votre capacité financière avant de prévoir toute rénovation.
Combien dois-je investir au minimum pour pouvoir porter un montant en déduction ?
Assurez-vous du caractère déductible des frais que vous annoncez. Quelles sont les conditions pour qu’une telle déduction soit acceptée ? Est-ce que je connais la différence entre les deux notions suivantes : rénovations et impenses ?
Pour ceux d’entre-nous qui placent de l’argent : suis-je vraiment conscient de la nature de mon placement ?
A combien s’élèvent les frais de gestion que je dois payer ? Puis-je les porter en déduction ?
Si mon placement a eu un résultat négatif, quel en est l’impact sur ma déclaration fiscale ?
And last but not least : qu’en est-il de l’optimisation dans le choix de mon domicile ?
Y’aurait-il une piste à explorer ?
Alex Perez
Comentarios